Hommage à Druillet (5) : Délirius

Publié le par Naje

 

Je reprend mon hommage à Philippe Druillet en évoquant le 1er tome de Délirius par Jacque Lob et Philippe Druillet

C'est le deuxième tome des aventures de Lone Sloane si on excepte « Le Mystère des abîmes » paru en 1966 chez les Editions Eric Losfeld et que l'auteur renie plus ou moins en raison des faiblesses du desdelirius003sin. Dans un certain sens c'est domage car cet album malgré ses imperfections doit révéler l'origine du conflit qui oppose le héros à l'Imperator Shaan. D'un autre côté, ne pas le savoir ne gêne pas trop la lecture des autres épisodes et Druillet nous a habitués aux espaces vierges dans la biographie de son personnage. Entre chaque épisode, il existe toujours un trou non comblé. Il n'est même pas certain que le tome 2 de Délirius comble totalement les blancs qui relieraient parfaitement le tome 1 de Délirius à Gail, mais n'anticipons pas.

Délirius est une ville ayant la dimension d'une planète. Une ville entièrement dédiés aux plaisirs, aux jeux, à l'argent, Un Pigalle cosmique pour rester français ou un Las Vegas planétaire pour être plus proche de la réalité. La planète est dirigée par un gouverneur aux ordres de l' Imperator et prélève par les impots une somme delirius002considérable qu'il entrepose dans les profondeurs de son palais. Les prêtres de la Rédemption Rouge, une secte millénariste, ont décidé de s'emparer de ce trésor  supérieurement protégé par des armes bio-mécaniques. Ils font appel à Lone Sloane pour exécuter le casse, mais Lone sloane est recherché dans tout l'univers par les sbires de Shaan et se méfie avec raison de ces prêtres un peu trop gourmand  sous leur apparence rigoriste. Un scénario impeccable de Jacques Lob qui allie l'aventure à une certaine réflexion politique et est totalement sublimé par les dessins et la mise en page spectaculaire de Druillet.

Les première planches ont été publiées dans le N° 651 de l'hebdomadaire Pilote du 27/04/1972.

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Publié dans Hommage

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P
Extraordinaire ! J'ai l'ipression que les escaliers sont très inspirés par Escher.
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N
<br /> <br /> Effectivement. C'est le seul endroit calme de Délirius, sa plus vieille attraction, et cette merveille se nome " Le palais d'Escher". Ah ! Ah! Ah ! C'est un hommage de Druillet. Il ya d'autres<br /> références amusantes glissées dans les dessins. Entre autre dans la double de page de titre.<br /> <br /> <br /> <br />